Cambodge, 2014
Battambang
Battambang, octobre 2014
Je l’avais rêvé comme le contrepied de S.R. Pas vraiment faux. Cette seconde ville du Cambodge ne donne rien à voir. Elle vit discrètement. Elle semble ronronner plus que s’agiter, n’affiche en rien son commerce. Dans ses larges avenues géométriques, les constructions en cours semblent suspendues, les activités nocturnes n’existent pas. Électricité trop chère.
Je l’avais rêvé comme le contrepied de S.R. Pas vraiment faux. Cette seconde ville du Cambodge ne donne rien à voir. Elle vit discrètement. Elle semble ronronner plus que s’agiter, n’affiche en rien son commerce. Dans ses larges avenues géométriques, les constructions en cours semblent suspendues, les activités nocturnes n’existent pas. Électricité trop chère.
Les grilles aux fenêtres rappellent l’Inde, comme ceux qui, au coin d’une rue, dorment calés dans leurs hamacs
Dans les villages alentours, la vie quotidienne s’articule autour des crues et décrues du Tonlé Sap. Grand ravitailleur de poissons, il représente la source de vie des arbres et des populations locales. Tout est noyé dans ce gris bleu infini. Où est l’horizon? Quels horizons ?
