société
femmes au Maroc, suite
Tanger, juin. C’est le Ramadan.
Les femmes pensent repas et cuisinent du matin au soir. Le jour c’est jeun collectif et piles de nourriture à chaque coin de rue. Impensable de manger seul. Donner la privation à Allah comme preuve de dévotion. Prier et diner ensemble. Vivre la nuit.
Refuser son image à la non-musulmane que je suis.
Et si je prenais quelque chose à ces femmes pieuses? bien plus qu’une simple image d’elles ? Les portes closes, les fenêtres fermées et les impasses me laissent photographier leur silence. Les rues sont fatiguées.
Un parallèle entre ces gestes de refus voilé, ces murs presque barricadés.
Je reste dehors, et ferme les yeux.
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