société
Les objets de l'exil, Grigny, 2019
Deux ans après la première série sur les objets comme vecteur d’histoires personnelles et sociales, de vraies immigrations et de départs imaginés, j’ai prolongé ce travail un peu différemment.
A Grigny, à environ 30 kilomètres au Sud de Paris, où vivent des personnes de plus de 100 nationalités différentes, j’ai rencontré dans les Centres Sociaux municipaux, des adultes émigrés à qui j’ai demandé de me présenter un objet de leur choix venu avec eux de leur pays d’origine.
Et à des jeunes, nés pour la plupart de parents migrants, de me montrer un objet avec lequel il partirait, s’il quittait Grigny, pour un lointain lointain.
Les photos de format carré correspondent à une sélection des objets des jeunes, celles rectangulaires à ceux des adultes.
L’ensemble des photos circule sous forme d’exposition dans la Ville de Grigny, via la Ferme Neuve, le Service municipal des Arts Plastiques.
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